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Au retour de l’essai de la McLaren Artura hybride (p. 37), j’apprends que le Parlement européen a voté une baisse de 100 % des émissions de CO2 des véhicules légers d’ici 2035, mettant ainsi fin à la vente des véhicules thermiques (essence et diesel), mais aussi des hybrides. C’est une décision qui semble irréfléchie, car ces technologies ont nécessité des milliards d’investissements.
Sur la route, j’écoute un débat où une responsable politique se réjouit de cette décision. Bien qu’elle rappelle que les constructeurs se préparent déjà à ce virage, la question des infrastructures, comme les bornes de recharge, reste problématique. En 2021, l’objectif de 100 000 bornes était encore irréaliste, avec seulement 60 000 installations en place.
Il est urgent de limiter la pollution, mais le tout électrique n’est pas la solution unique. Les matériaux et l’électricité nécessaires à cette transition vont manquer. Il est crucial de considérer d’autres solutions comme l’hybride, l’E85, l’hydrogène, voire des moteurs essence et diesel modernisés. L’enjeu est de choisir la bonne solution selon l’usage, et non d’imposer une seule option. D’ailleurs, cette interdiction ne concerne que les véhicules légers, pas les poids lourds, transports maritimes, ou agricoles.
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